[OdE - Chap.2.1] La dernière limite

Campagne des Ombres d'Esteren. MJ Iris
Début : juin 2015
Avatar de l’utilisateur
Arthus
Vétéran
Messages : 649
Inscription : 09 avr. 2014, 10:52

Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite

Message : # 48539Message Arthus
07 nov. 2015, 13:19

Une tempete faisait rage dans la tete de Blodwen. Toutes ces émotions, ces révélations déferlaient sur elle comme un torrent furieux qui aurait brisé la digue qui le retenait après avoir été nourri par de violentes pluie d'orage.

Le voile de sa mémoire lui-meme se déchira sous cet assaut, et son esprit quitta bientot son corps pour rejoindre le lac diffus de ses souvenirs.

Elle était revenue dans la chaumière de son enfance, cette nuit ou tout avait basculé. Elle allait faire un grand voyage avec sa tante, et maman ne viendrait pas avec elle. Elle la rejoindrait sans doute plus tard, avec papa... Oui, c'est cela, maman et papa l'avaient ensuite rejointe en ville, où ils l'avaient élevée.

Mais quelque chose était étrange dans cette vie; elle avait toujours ressenti un sentiment diffus d'inconfort, comme si... quelque chose n'était pas à sa place.

A bien y réfléchir, c'était probablement ce sentiment qui l'avait poussée plus tard à arpenter les routes de Tri-Kazel, éternellement en quete de réponses à une question que son coeur seul connaissait, et qu'elle ne savait pas s'etre posées.

Et à présent que la réponse lui avait été donnée, claire et lumineuse au point de lui blesser les yeux, les brumes de son passé s'écartèrent brusquement, dévoilant une clairière abritant un lac aux eaux limpides, baignant dans le froid mélancolique et apaisant d'une lumière automnale.

Son père, sa mère... ne l'avaient jamais appelée "ma fille". Ils avaient le visage de son oncle et de sa tante... et sa mère n'était jamais arrivée en ville. Elle était restée à Terfinysel, où elle avait rejoint une tante, des années plus tard... une tante qui avait les traits et la tendresse d'une mère.
...Blodwen, née de la guérisseuse Nevena...
Ma mère... elle s'appelait Nevena... Nevena... mère... MERE!

Ce cri mental effaca brutalement la clairière de ses souvenirs, et la ramena dans le présent. Elle était au milieu d'une foule, des gens hurlaient... Elle sentait confusément une présence familière et réconfortante à ses cotés. Oanell? Et dans la foule, elle avait entendu la voix d'un ami, le premier à la soutenir. Aeldred.

... la soutenir? Mais pour quoi? Et que criaient ces gens? Ils criaient... son nom? Non, plus que cela, ils acclamaient... leur nouveau seigneur. Elle était... leur nouveau seigneur. Parce qu'elle était la fille de son père, cet homme qui l'avait si peu connue, mais qui avait voulu la reconnaitre, pour ce qu'elle était et ce qu'elle faisait autant que pour son sang.
...Je l’ai vu prouver son intelligence et son honneur. Son seul tort est le mien : ma propre lâcheté.
Finalement, il était parvenu à lui rendre le cadeau qu'elle lui avait fait dans ses derniers instants, par-delà la tombe.

Merci, père... je serai... je serai digne de tes espoirs.
PJ (ODE - Forêt engloutie) : Blodwen
P(N)J (ODE - Forêt engloutie) : Burgred

Avatar de l’utilisateur
Arthus
Vétéran
Messages : 649
Inscription : 09 avr. 2014, 10:52

Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite

Message : # 48558Message Arthus
07 nov. 2015, 15:41

Oui, elle en serait digne. Tandis que défilaient devant elle les visages de ceux qui ployaient le genou pour leur rendre hommage, tandis qu'elle serrait des mains dont elle ignorait pour la plupart si elles étaient fausses ou sincères, cordiales ou jalouses, pleines d'espoir ou d'amertume, cette certitude croissait en elle, faisant lentement naitre une force qu'elle ne pensait pas avoir. Certains auraient parlé d'idéal, d'autres du sens des responsabilités... Peu importait à la jeune femme le nom que l'on pouvait donner à ce sentiment, tant qu'il recouvrait ses épaules du chaud manteau de la détermination en cet instant.

Il y manquait cependant une chose essentielle, qu'elle ne découvrit que lorsqu'Aeldred se tint devant elle. Lorsqu'il la prit dans ses bras, elle comprit soudain à quel point cette nouvelle vie l'aurait arrachée à elle-meme si elle avait du la vivre loin de ses amis et de ses valeurs. Avec son geste, Aeldred venait de lui faire la plus belle des promesses : celle que cela n'arriverait jamais.

Elle se demanda fugitivement où le jeune homme avait trouvé la maturité et la sérénité qui lui avaient inspiré ce geste, mais lorsqu'il prit la main d'Oanell, elle comprit.

Heureuse pour lui, elle lui sourit, et eu juste le temps de murmurer : "Je suis heureuse que tu aies pu trouver l'harmonie, te voilà désormais plus sage et plus fou qu'auparavant." avant que le commandeur Hafnir ne l'emporte.

Le commandeur Hafnir... lui aussi était un ami sincère, sur lequel elle pourrait compter. Si Oanell, Aeldred et peut-être Elwigg lui apportaient leur amitié et leur sincérité, le chevalier lui apportait un présent bien différent, mais tout aussi précieux : son intégrité et sa protection. Elle lui sourit également, d'un sourire déterminé et volontaire.

Ce fut d'un pas décidé, entourée de la flamboyante aura de lumière tissée par l'amour d'un père et d'une mère, le soutien et l'amitié d'amis et alliés sincères et la certitude d'être en paix avec son passé qu'elle prit la tête de la procession menant au Castel de Terfinysel. Elle ne monta toutefois pas jusqu'au château, mais s'arrêta au pied d'un énorme chène, situé au sein de l'espace qui séparait le village et les hauteurs seigneuriales, juste à l'endroit qui formait une frontière invisible entre la noblesse et le commun.

Elle se retourna alors, et leva la main comme elle avait levé son carath à Swelbecky quelques jours auparavant, requérant le silence. Lorsque la procession se fut arrêtée et que tout le monde se fut tu, elle parla d'une voix haute et claire.

"Habitants et visiteurs de Tefinysel!"

Elle avait intentionnellement évité le mot "peuple", et englobé ceux qui s'étaient déplacés pour l'évènement.

"Lors de ces derniers jours, j'ai pris conscience que je ne connaissais Sire Breth Mac Terfinysel qu'en tant que seigneur, et je regrettais de ne pas l'avoir connu en tant qu'homme. J'apprends aujourd'hui que j'aurais pu le connaître en tant que père, mais le regret s'en est allé avec ses dernières paroles. Car ce testament, cet acte en disent bien plus long sur l'homme qu'il était qu'une vie passée à ses côtés n'aurait pu le faire. C'était un homme faillible, certes, mais nous le sommes tous. C'était aussi un homme courageux, droit et juste, qui désirait au plus profond de lui-même le meilleur pour les siens.

C'est cet héritage qui m'a été transmis aujourd'hui, et c'est cet héritage que j'entends honorer pour l'avenir. Un avenir juste et serein que nous bâtirons ensemble, avec courage et générosité, aux côtés de toutes les âmes de bonne volonté qui voudront partager notre destin.

Les mérites de chacun seront reconnus et accueillis avec joie, car ils sont les graines qui feront germer nos champs, les pierres qui construiront nos foyers, et la douce musique qui emplira nos fêtes de générosité et d'allégresse.

Et par les anciennes et nouvelles croyances, moi, Blodwen, fille de Breth Mac Terfinysel et de Nevena, je jure de faire ma part dans ce labeur, pour que Terfinysel soit une source de bonheur et de fierté pour tous ceux, présents et futurs, qui auront la joie d'y séjourner!

Longue vie à Terfinysel! Belle vie à Terfinysel!


Lors de son discours, Blodwen s'était arrêté sur chaque visage : ses amis, sa mère, Maelor, Hafnir, Rhea... Mais aussi les cousins de la famille et dame Gloada, à qui elle tenta d'insuffler la paix, l'ouverture et l'espoir en l'avenir qui l'habitaient désormais.
PJ (ODE - Forêt engloutie) : Blodwen
P(N)J (ODE - Forêt engloutie) : Burgred

Avatar de l’utilisateur
NailsEater
Vénérable
Messages : 1432
Inscription : 29 sept. 2015, 18:30
Localisation : Strasbourg

Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite

Message : # 48630Message NailsEater
09 nov. 2015, 12:45

Oanell, pendant un instant regarda Aeldred partir, tournant le dos à Blodwen. Puis, elle le vit s’arrêter, faire demi tour et se mettre à courir vers elles. Elle se mit à sourire, il avait finalement compris tout seul. Quand se fut son tour de présenter ses hommages, il prit Blodwen dans ses bras, oubliant toutes les convenances, lui rappelant qu’il sera là pour elle. Oanell était ravie. Elle sentit la -nouvellement- seigneur de Terfynisel reprendre courage et force dans le geste de son ami. Mais, apparemment, Aeldred n’en avait pas terminé. Il se retourna vers la Jeune barde, le regard clair et déterminé.
"Avant qu'on ne parte pour mon refuge, je t'avais dit que je faisais, et continuerai à faire des efforts. Pour être quelqu'un de bien. Il se retourna vers la Jeune barde, le regard clair et déterminé. Je redoublerais d'efforts pour être digne de toi, pour que tu me pardonnes ma couardise et que je puisse te regarder à nouveau dans les yeux comme maintenant. Je t'aime, Oanell."
Les pensées de la jeune femme devinrent confuses. Elle ne répondit pas, l’air hébété. Peut-être cela faisait-il beaucoup d’information en si peu d’heures. Elle regarda le commandant Hafnir récupérer Aeldred et l’emmener plus loin, surveiller par des gardes.
"Que les esprits veillent sur Dame Blodwen Mac Terfynisel, garante du droit et des traditions des marches de la Forêt engloutie !
Nous avons quitté le château tandis que le jour déclinait. Peut-être cela faisait-il beaucoup d’information en si peu d’heures. Une vie s'est éteinte, un jour nouveau se prépare. Puisse le règne de Blodwen Mac Terfynisel être placé sous le signe de la bienveillance de Saog le solaire. Il nous donne sa chaleur depuis les lointaines sphères célestes et donne à chacun l'opportunité de connaître prospérité et bonheur."
La voie de Maelor lui sembla lointaine. Elle suivit la procession, quelques pas derrière Blodwen. Perdue dans ces pensées.

« Je t'aime, Oanell. »

Quel idiot. Ils venaient à peine de se rencontrer. Ça ne pouvait pas être vraiment… de l’amour ? Impossible. Je vais lui dire que… que quoi ? Que je l’apprécie sincèrement ? Je ne sais même pas vraiment ce que…

« Je redoublerais d'efforts pour être digne de toi »

Digne de moi, hein ? Une larme coula sur la joue de la jeune femme. Comment lui faire comprendre. Je… mes histoires ne marchent jamais. Ça ne mènerait nulle part, ce serait …

« Te regarder à nouveau dans les yeux comme maintenant »

Oanell pleurait. Idiot ! Idiot ! Idiot ! Elle chercha, discrètement, à apercevoir le jeune homme. Mais fut interrompue par la fin de la marche. Elle tenta de se reprendre en main, séchant ses larmes, se tenant droite. Blodwen pris la parole, faisant un discours qui lui correspondait. Empreint de bienveillance, de courage et d’un rien de maternelle. Oanell puisa dans ces paroles. Elle parlera à Aeldred. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle lui dirait. Elle décida de prendre le temps de réfléchir après une vraie nuit de sommeil et une fois remise de ses émotions.

La jeune femme laissa donc autant que possible ces questions de côté. Pour l’heure, elle était là pour Blodwen.

Avatar de l’utilisateur
Kalessin
Jeune pousse
Messages : 220
Inscription : 29 sept. 2015, 08:38

Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite

Message : # 48668Message Kalessin
10 nov. 2015, 09:56

Elwigg n'avait pas prononcé un seul mot après la révélation. Il était comme figé. Il avait rencontré Blodwen seulement depuis quelques jours, c'état la première personne vers qui il s'était tourné depuis son retour à la civilisation, à la vie... Et la voilà maintenant seigneur de la foret engloutie. Elwigg ne savait pas si cela allait les séparer, et même si ils n'avaient pas eu le temps de vraiment se connaitre, Elwigg appréciait cette femme forte et peut être distante de prime abord, mais douée de compassion, d'assurance et capable d'apaiser ceux qui en ont besoin par de simples mots.

Oui, Blodwen avait le pouvoir des mots, et par ces mêmes mots, elle avait reçu le pouvoir sur tous ceux qui résidaient dans cette foret. Elwigg était confus, il fallait qu'il sorte de son trou pour se rendre compte que rien n'est éternel, le vieux lord qui était sur son trône depuis bien longtemps était mort et remplacé, les hilderins investissaient une rosace, un féond terrorisait le marais, une étrange sorcière ensorcelait les animaux... C'était beaucoup pour Elwigg, mais il n'était pas du genre à abandonner si facilement, il avait un objectif en tête, et plus le temps avançait, et plus il raffermissait son emprise sur l'esprit du bûcheron.

Elwigg n'était pas allé faire ses hommages au nouveau seigneur, il n'était pas du genre à se pavanner devant la cour pour montrer qu'il rentrait dans les rangs, et il ne voulait pas non plus jurer fidélité à un lord alors qu'il a tout bonnement ignoré l'ancien. Il était donc resté bien en retrait, à l'abrit des regards des derniers spectateurs, de toute façon trop occupés à épier le défilé d'hypocrites qui auraient voulu la place nouvellement occupée par Blodwen.

Elwigg sourit en reconnaissant Aeldred qui, en dépit de la retenue dont il aurait dufaire preuve en un tel événement, étreignit Blodwen, puis se fit rappeler à l'ordre par le bon Halfnir. Il suivit le jeune chasseur des yeux pour le voir rejoindre Oanell, pour lui déclarer sa flamme? Il était trop loin pour entendre quoi que ce soit, mais en voyant la scène Elwigg n'avait pas de doute. Que s'était il passé ce soir la? Elwigg avait sombré dans le néant d'un profond sommeil du à sa mélancolie, mais il semblait que les deux amis n'avaient pas perdu leur temps apparement. Elwigg sentit de la jalousie monter en lui, alors que ce genre de sentiments lui étaient dorénavant interdits à cause de son passé. Il réprima une larme et gardat contenance.

Pendant la procession, Elwigg tentât de ratrapper ses amis. Il arrivat en premier à la hauteur d'Oanell qui semblait pensive. Il posat instinctivement sa main sur l'épaule de la jeune fille pour lui adresser un sourire simple et sincère en guise de soutien, et ne dit rien tout en continuant de marcher à ses côtés en cherchant Aeldred des yeux.

Une fois celui ci apperçu, Elwigg posat sa main sur la tête d'Oanell et la décoiffa, avec une lueur taquine dans son oeuil droit, puis la laissat à ses pensées après lui avoir tiré la langue (oui c'est contagieux).

Une fois au niveau d'Aeldred, Elwigg lui adressat un petit coup de coude amical dans les côtes (sans les casser) ainsi qu'un petit clin d'oeuil (oui, ça aussi c'est contagieux).

"Ca fait plaisir de voir que tu as repris goût à la vie. Et ne me fait pas le coup de celui qui ne comprends pas, je t'ai vu presque courir devant le groupe pour ne paler à personne et maintenant tu cries de joie en public et tu étreint nôtre nouveau seigneur, entre autres...." Sur ses derniers mots, Elwigg avait tourné la tête vers Oanell comme si tout avait un lien.

Elwigg attendit la fin de l'éloquent discours de Blodwen et la dispersion du gros du cortège pour aller voir la dernière personne appréciée à qui il n'avait pas encore parlé.

"Madame Mac Terfynisel?" Il s'adressait bel et bien à Blodwen.

"Je vous présente mes hommages. Désolé de ne pas avoir profité de la première ouverture à cette intention, mais je ne suis pas très à l'aise en public, et cela fait bien longtemps que je n'ai pas même assisté à quoi que ce soit d'officiel." Le visage d'Elwigg était serein, il parlait avec douceur, comme il ne parlait qu'aux gens qu'il appréciait.

"Vous avez été une des premières personnes à m'adresser la parole depuis mon retour de la forêt, et, malgré vôtre apparente dureté lors de nôtre première altercation, vous avez été la seule à ne pas me juger pour ce qu'on raconte de moi. Je le sais, je l'ai ressenti. Vous êtes quelqu'un de juste, réfléchi, droit et aimable, autant de qualités qui feront de vous un seigneur aimé du peuple. Comme vous l'avez dit, personne n'est infaillible, et quand je vous dit ça, je veux bien sur parler de moi même. Nous avons tous vécu des épreuves dans nos vies respectives, nous n'en sortons pas indemne. Mais malgré tout vous savez rester droite et forte en toute circonstances, et je vous admire pour ça. Je ne peux pas vous jurer fidélité en tant que seigneur, car je ne l'ai pas fait pour vôtre prédécesseur et je n'ai jamais vraiment respecté ce genre de serment imposé. Mais je vais te jurer fidélité à toi, Blodwen, qui a su voir en moi plus que le bûcheron fou de Swelbecky."

A ces mots, Elwigg marquat une pause, comme pour laisser ses dernières paroles s'imprimer dans l'esprit de Blodwen.

"Je ne suis pas très doué pour les déclarations officielles, mais si je sait une chose, c'est que je suis plutôt têtu, et que dans le cadre d'une promesse de fidélité je pense que ça ne peut être que bénéfique" Il sourit. "Sache que si tu as besoin de moi, je serai la, je tenais à te le dire pour chasser tout doute possible, je ne veux pas que tu n'ose pas ou que tu hésites. Je suis déterminé à participer activement à ce que tu fera pour ton peuple, et même si je ne suis pas le courtisan habile avec les mots ou le savant maniant les chiffres avec brio, mes bras et mes jambes seront à ton service et ne faibliront pas.
Je vais maintenant te laisser à tes affaires plus importantes que d'écouter le vieux fou que je suis, avant de me faire moi aussi tirer par le col."


Sur ces dernières paroles, Elwigg fit quelques pas en arrière et s'inclinant avec un petit sourir en coin, puis, non sans avoir jeté un regard amusé à Halfnir, rejoignit les deux tourteraux pour voir ce qu'ils allaient faire de leur journée.

Avatar de l’utilisateur
Iris
Grand Ancien
Messages : 16881
Inscription : 14 févr. 2011, 17:31
Localisation : Nord-Est de Lyon
Contact :

Vers le château

Message : # 48700Message Iris
10 nov. 2015, 14:49

Hafnir n'était pas d'humeur à plaisanter. Lui et Maelor étaient plutôt sur le qui vive et observaient les réactions des uns et des autres. Ils semblaient préoccupés.

Le signal d'une certaine "mollesse" (pour ne pas dire plus) du protocole étant lancé par deux marginaux, l'ambiance se détendait et les attitudes se relâchaient en même temps. On écouta Blodwen et son discours avec un intérêt tranquille.

La foule applaudit et ponctua de quelques "Hourra !"

Quelques uns des invités vinrent féliciter Blodwen à l'issue de sa prise de parole : "Beau discours. Nous sommes impatients de voir grandir Terfynisel sous votre gouverne." quant à savoir si le sourire était sincère, ironique, ou un peu des deux...


Arrivés au village, tout le monde se dispersa : la plupart retournaient à leurs habitations, d'autres faisaient une virée à l'auberge pour fêter l'événement. On entendit un "faudrait commencer par une taverne à Terfynisel, ça ce serait vraiment bien !" Blodwen fut conduite à ses nouveaux appartements, accompagnée de Maelor et Hafnir qui paraissaient souhaiter lui parler avant qu'elle ne se prépare pour la collation du soir.
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /

Avatar de l’utilisateur
Kalessin
Jeune pousse
Messages : 220
Inscription : 29 sept. 2015, 08:38

Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite

Message : # 48701Message Kalessin
10 nov. 2015, 14:59

Elwigg cherchait Ultana des yeux, il avait à lui parler.

Maintenant que le tumulte du au décès du vieux lord et les rites d'adieux faits, la demorthen devait être moins accaparée par son travail et il espérait pouvoir lui prendre un peu de son temps...

Avatar de l’utilisateur
Iris
Grand Ancien
Messages : 16881
Inscription : 14 févr. 2011, 17:31
Localisation : Nord-Est de Lyon
Contact :

Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite

Message : # 48702Message Iris
10 nov. 2015, 15:02

Elwigg, à force de recherche, finit par comprendre qu'Ultana, en tant que notable locale (bien que vivant dans une sorte de cabane) était conviée à la collation du soir.

La nuit était bien avancée, le ciel clair dévoilant une multitude d'étoiles. En revanche, il faisait vraiment froid et personne ne comptait traîner dehors.
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /

Avatar de l’utilisateur
NailsEater
Vénérable
Messages : 1432
Inscription : 29 sept. 2015, 18:30
Localisation : Strasbourg

Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite

Message : # 48705Message NailsEater
10 nov. 2015, 15:12

Oanell avait suivi les « hommages » d’Elwigg avec un haussement de sourcil. Il faudra qu’elle leur donne quelques cours à ceux-là, s’ils ne veulent pas mal finir. Une fois le protocole respecté, la jeune femme jeta un regard à Maelor cherchant à savoir si elle avait quartier libre ou si sa présence était requise.

Avatar de l’utilisateur
Iris
Grand Ancien
Messages : 16881
Inscription : 14 févr. 2011, 17:31
Localisation : Nord-Est de Lyon
Contact :

Emploi du temps d'Oanell

Message : # 48708Message Iris
10 nov. 2015, 15:17

La jeune femme avait compris qu'Hafnir et Maelor avaient à faire avec Blodwen. En attendant, l'apprentie barde devait jouer les hôtesses dans la salle de trône qui servait par la force des choses de salle de réception (manque d'espace suffisant ailleurs). Une fois que Blodwen et ses conseillers seraient revenus, elle aurait quartier libre.
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /

Avatar de l’utilisateur
Kalessin
Jeune pousse
Messages : 220
Inscription : 29 sept. 2015, 08:38

Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite

Message : # 48709Message Kalessin
10 nov. 2015, 15:27

Voyant que sa présence n'était plus d'aucune utilité pour qui que ce soit (les regards d'Halfnir et Maelor en disaient long) Elwigg prit congé d'Aeldred, le seul de ses amis n'ayant pas encore été happé par ses obligations, et entreprit de rentrer à la rosace pour aider à préparer la soupe.

Verrouillé