[OdE - Chap.2.1] La dernière limite

Campagne des Ombres d'Esteren. MJ Iris
Début : juin 2015
grayfoxliquid
Jeune pousse
Messages : 224
Inscription : 19 mai 2016, 13:26

Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite

Message : # 53907Message grayfoxliquid
08 juin 2016, 17:22

Sur la commande de Burgred, Dubthach le suivi. Les choses qui se passaient ici n’étaient clairement pas commodes et maintenant que les autres n’étaient plus là, il prit un peu plus d’aplomb, ayant déjà travaillé plusieurs fois avec Burgred.

Il fut étonné lorsque la comptine s’arrêta. Il entendit un cor de chasse. Lorsqu’il regarda dans la direction approximative du bruit, le mur de brume était encore plus bizarre : il semblait tentaculaire et griffu. Dubthach ne savait pas ce que cela voulait dire ni si c’était vrai, mais ses instincts de combattant lui commandaient de se préparer. Il rangea ses épées et encocha une flèche dans son arc, se concentrant un maximum, les formes étranges en joue. Ne sachant plus ce qui était vrai, il préféra essayer d’être le plus direct et compréhensif possible pour Burgred.

"Burgred, je ne sais pas ce qui se passe, mais quelque chose n’est pas normal. La comptine s’est arrêtée et j’ai entendu un cor de chasse. Maintenant le mur de brume là devant devient tentaculaire et griffu. Je ne sais pas lequel de nous deux ne vois pas la réalité, mais prépare-toi !"
Métajeu : Si Dubthach voit quelque chose de pas normal mais "réel" (= pas de la brume), il tire la flèche. Après, il tire pas non plus sur tout ce qui bouge, c'est pas non plus un mauvais chasseur !

Avatar de l’utilisateur
Casaïr
Vénérable
Messages : 4415
Inscription : 28 avr. 2015, 19:10
Localisation : Arlon, Belgique

Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite

Message : # 53909Message Casaïr
08 juin 2016, 17:34

Aeldred ne retint pas son juron en sentant que la porte ne s'ouvrait plus. Les occupants de la maison avaient déplacé des charges lourdes de l'autre côté pour empêcher que "quelque chose" ne rentre à l'intérieur.

"Je ne suis pas certain de ce qui se passe, mais s'ils n'ont pas vu Pwyll, ils sont peut-être sous le coup d'un maléfice -à moins que la maladie n'en soit responsable-, les empêchant de voir la réalité. Peut-être nous prennent-ils pour des feondas ou des... esprits venus les tourmenter."

Il n'était pas certain que le terme d'esprit soit le plus approprié mais il n'avait que celui-là en tête. Il regarda Oanell, une idée en tête.

"Je ne sais pas si ça fonctionnera, mais on ne risque pas grand chose à essayer. Est-ce que tu peux écrire un message leur disant qu'on ne leur veut aucun mal ? Nous essaierons ensuite de le glisser par une des fenêtres et, avec de la chance, ils verront la feuille. Et si les C'maogh ou quelqu'un d'autre veut bien nous entendre, peut-être trouvera-t-on à l'intérieur quelqu'un qui sache lire, même un tout petit peu..."
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.

- Terry Pratchett, Va-t-en-guerre.

Avatar de l’utilisateur
NailsEater
Vénérable
Messages : 1432
Inscription : 29 sept. 2015, 18:30
Localisation : Strasbourg

Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite

Message : # 53915Message NailsEater
09 juin 2016, 19:54

"Je ne sais pas si ça fonctionnera, mais on ne risque pas grand chose à essayer. Est-ce que tu peux écrire un message leur disant qu'on ne leur veut aucun mal ? Nous essaierons ensuite de le glisser par une des fenêtres et, avec de la chance, ils verront la feuille. Et si les C'maogh ou quelqu'un d'autre veut bien nous entendre, peut-être trouvera-t-on à l'intérieur quelqu'un qui sache lire, même un tout petit peu..."
- C'est possible, mais pour entrer à l’intérieur ?

Elle jete un coup d'oeil à Pwyll, réflechissant aux possibilités ...

- Pwyll, je n'entend plus de comptine ... est ce que tu penses pouvoir nous faire entrer dans cette maison ? Que ce soit par la porte ou non. Je vous laisse y réfléchir et j'essaie de faire quelque chose sur le papier ... mais j'y crois pas trop. Peut-être un dessin ? Mais qui représenterai quoi ?

Sortant le carnet d'Aeldred une fois de plus, elle se sentit mal de gâcher du papier. Soufflant un peu, elle chercha quoi faire, plume tendu au dessus de la feuille. Elle commença par écrire "Nous ne vous voulons aucun mal" de son écriture fine d'élève modèle avant de signer de leur nom. Que pouvait-elle rajouter ? Il y avait peu de chance qu'ils sachent lire. Elle tenta de gribouiller un dessin ou un bonhomme ouvre une porte. C'est pas terrible mais j'ai pas d'idée !

Elle regarda le résultat de son dessin ... bon ...après l'avoir plié en deux elle le tendit à Aeldred.

- Voilà ... j'ai fais ce que j'ai pu.

Avatar de l’utilisateur
Pwyll
Vénérable
Messages : 1229
Inscription : 15 janv. 2016, 20:28
Localisation : Sur l'interweb mondial de Vélizy-Villacoublay
Contact :

Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite

Message : # 53916Message Pwyll
10 juin 2016, 00:03

Pwyll fixait la direction dans laquelle les gardes était partis, d'une voix un peu chevrotante il dit : "Le... la brume là... elle... c'est maléfique, ça veut tuer les gardes et la comptine vient de là, de l'intérieur on dirait." Déglutissant péniblement, Pwyll se retourna vers Oanell et Aeldred, blanc comme un linge et d'un calme qui dût alarmer Aeldred bien plus gravement que n'aurait pu le faire la plus exaltée des déclarations dont le colosse était coutumier.

Malgré les torsions de boyaux que lui causait l'aura du mur de brume, Pwyll essayait tant bien que mal de rassembler son courage et de fixer son attention sur Burgred et Dubthach... si les hommes étaient attaqués, ce serait le signal qui lui imposerait quoi qu'il en coûte d'aller les aider et les défendre...
On dirait qu'ça t'gêne de marcher dans la boue !

Avatar de l’utilisateur
Casaïr
Vénérable
Messages : 4415
Inscription : 28 avr. 2015, 19:10
Localisation : Arlon, Belgique

Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite

Message : # 53917Message Casaïr
10 juin 2016, 10:28

- Pwyll, je n'entend plus de comptine ... est ce que tu penses pouvoir nous faire entrer dans cette maison ? Que ce soit par la porte ou non. Je vous laisse y réfléchir et j'essaie de faire quelque chose sur le papier ... mais j'y crois pas trop. Peut-être un dessin ? Mais qui représenterai quoi ?

Aeldred n'avait pas vraiment de réponse à apporter à son amie, aussi haussa-t-il simplement les épaules tout en cherchant une idée qui ne venait pas, jusqu'à ce qu'il vit Oanell gribouiller un bonhomme ouvrant la porte.

- Voilà ... j'ai fais ce que j'ai pu.

"Merci Oanell, de toutes façons, on ne peut pas vraiment faire beaucoup plus, à moins de forcer la porte, au risque de terroriser ceux qui sont à l'intérieur."

Il prit la feuille, essayant de trouver un moyen de la rassurer mais si son idée ne fonctionnait pas, il serait vraiment à sec. A moins d'un coup de génie...

"Le... la brume là... elle... c'est maléfique, ça veut tuer les gardes et la comptine vient de là, de l'intérieur on dirait."

La voix chevrotante de Pwyll tira Aeldred de ses réflexions qui jeta immédiatement un œil au brouillard.

"Merde, manquait plus que ça. Pwyll, est-ce que tu as entendu quelque chose qui pourrait indiquer qu'ils... sont en danger ? Ou que nous-mêmes ne courrons aucun risque ici ?"

Il avait regardé Oanell en disant cela. Si jamais la situation déraillait... Non, pensa-t-il en secouant la tête, c'est la seule qui ne sache pas se battre, je ne devrais même pas hésiter. Toutefois, entouré de ses amis à la peur communicative, il dut faire un effort violent de concentration pour ne pas se laisser perturber. Il s'approcha de la fenêtre, chercha à écarter le volet pour y faire glisser le bout de parchemin sans trop l'abîmer, puis tapa trois coups secs au carreau, comme quelqu'un qui viendrait rendre visite aux occupants. Un esprit ne fait pas ça, hein ?

Soudain prit d'une idée, il regarda si autour de lui il y avait un quelconque moyen de faire de la lumière, une lanterne extérieure éteinte, ou même un brasero que l'on pourrait alimenter. Une source de lumière supplémentaire ne ferait sans doute pas de mal et rassurerait peut-être un peu ses compagnons avant qu'ils ne perdent pied, tout en dispensant un peu de chaleur salvatrice dans le cas d'un brasero. Il regarda ensuite ses amis, le cœur lourd de ne pouvoir les soulager un peu de leurs angoisses, aussi s'approcha-t-il d'eux, posant une main sur l'épaule de Pwyll et prenant la main d'Oanell, dans un effort pour leur éviter de trop s'enfoncer dans la terreur.

"Respirez, tous les deux,
dit-il gentiment, et essayez de vous calmer. Quoi que ce soit, ça joue sur nos peurs. Vous devez vous contenir. Pwyll, surveille les gardes, moi je regarde de notre côté. Oanell, reste attentive à la maison, peut-être que notre message fonctionnera, sinon..."

Eh bien, sinon, je crois qu'on aura pas beaucoup le choix...

Une fois cela fait, il récupéra son arc qui se trouvait toujours près de la maison, prit une flèche, et observa le brouillard. Si une créature s'y tapissait, elle serait bien accueillie...
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.

- Terry Pratchett, Va-t-en-guerre.

Avatar de l’utilisateur
Iris
Grand Ancien
Messages : 16881
Inscription : 14 févr. 2011, 17:31
Localisation : Nord-Est de Lyon
Contact :

Minuit, 23 damhar 909

Message : # 53923Message Iris
10 juin 2016, 15:23

Le temps était comme suspendu.

Oanel, Aeldred et Pwyll n'étaient éclairés que par les raies de lumière filtrant depuis la maison. Pwyll regardait avec anxiété les deux hommes, mais ne les discernait que par la lanterne tenue par Burgred. Que se passait-il ? Burgred était proche du mur qui s'agitait aux yeux de Pwyll de manière inquiétante et menaçante.

Aeldred et Oanell regardaient désormais dans la même direction...
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /

Avatar de l’utilisateur
Arthus
Vétéran
Messages : 649
Inscription : 09 avr. 2014, 10:52

Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite

Message : # 53925Message Arthus
10 juin 2016, 15:55

Burgred entendit son compagnon le mettre en garde, et en était à tendre l'oreille pour entendre un cor de chasse imaginaire lorsqu'un détail étrange attira son attention.

Des formes semblèrent se matérialiser dans la nappe de brume, qui paraissait si ordinaire il y a encore quelques instants. Bientôt, le doute ne fut plus permis : des griffes semblaient s'agiter dans le brouillard, et ce ne serait sans doute plus qu'une question de secondes avant que des créatures entières n'émergent du mur cotonneux.

A ce moment, Burgred fut saisi d'un sentiment étrange.

Une part de son esprit savait qu'il aurait dû être en proie à une intense terreur, parce qu'il était pleinement conscient que ce qu'il avait en face de lui était probablement la matérialisation des légendes les plus atroces racontées par les démorthèn et les anciens du village au coin du feu en hiver. Mais ce fut une autre part de lui qui réagit : une vie entière passée à gérer des situations imprévues et potentiellement violentes avaient aiguisé son instinct de survie, et les réflexes acquis lors de ses quelques rencontres avec des bêtes sauvages dangereuses prirent le dessus.

Il ne savait pas ce qu'il avait en face de lui, mais il savait que c'était dangereux, et que le moindre faux pas pourrait conduire à un désastre. Il savait aussi que, face à un ennemi imprévisible, la prudence était sans doute la meilleure attitude à adopter.

Il pointa son épieu droit devant lui, et se mit à reculer lentement. Ce faisant, il dit à Dubthach d'une voix calme :

"Doucement mon garçon, je les vois aussi maintenant. On ne sait pas ce que c'est, ni combien ils sont, alors inutile de les provoquer. On va reculer lentement, calmement, sans gestes brusques.

Avec de la chance, on pourra éviter l'affrontement, et retourner prév'nir les autres à la ferme sans casse."
PJ (ODE - Forêt engloutie) : Blodwen
P(N)J (ODE - Forêt engloutie) : Burgred

Avatar de l’utilisateur
Iris
Grand Ancien
Messages : 16881
Inscription : 14 févr. 2011, 17:31
Localisation : Nord-Est de Lyon
Contact :

Assaut 01

Message : # 53928Message Iris
10 juin 2016, 16:02

La douceur et la prudence n'étaient pas les vertus premières du brouillard muni de griffes. Les choses attaquaient et l'épieu ne suffisait pas à les dissuader !
Encart technique a écrit :Attaque 15+D10(3) = 18

Vs. Défense 10 + cotte de cuir clouté (2) + potentiel 1 = 13 (posture défensive je suppose)

Dégâts lacérant de 5
La seule bonne nouvelle pour Burgred était de constater que les choses étaient attachées au brouillard et n'avaient guère d'allonge...
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /

Avatar de l’utilisateur
Arthus
Vétéran
Messages : 649
Inscription : 09 avr. 2014, 10:52

Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite

Message : # 53929Message Arthus
10 juin 2016, 16:11

Lorsque les choses passèrent à l'attaque, Burgred plaça son épieu de manière à ce qu'elles s'empalent dessus, dans le but de les maintenir à distance ensuite en les repoussant avec son arme.

Il réagit cependant quelques secondes trop tard, et une vague de douleur irradia de son flanc. Il sentit un liquide chaud couler sous sa chemise, et serra les dents pour ne pas gémir de douleur. Il se força à ne pas regarder l'état de sa blessure, pour se concentrer sur son adversaire.

Il continua à reculer, d'une démarche plus rapide mais aussi moins assurée à cause de sa blessure. Il gardait tout de même assez de lucidité pour rester focalisé sur son combat.

Avait-il blessé son adversaire?
Encart technique a écrit :Burgred est bien en posture défensive, et a tenté de passer une attaque au moment où la bestiole s'est jetée sur lui. Je ne sais donc pas qui a l'ini, ce qui peut avoir une importance pour déterminer si Burgred a ou non un malus sur son jet d'attaque.
PJ (ODE - Forêt engloutie) : Blodwen
P(N)J (ODE - Forêt engloutie) : Burgred

Avatar de l’utilisateur
Pwyll
Vénérable
Messages : 1229
Inscription : 15 janv. 2016, 20:28
Localisation : Sur l'interweb mondial de Vélizy-Villacoublay
Contact :

Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite

Message : # 53932Message Pwyll
10 juin 2016, 16:32

Pwyll se mit en marche, il aurait bondit puis couru s'il avait été dans son état normal, mais l'horreur que lui inspirait le mur le retenait. Ce n'est qu'au prix d'un grand effort de volonté qu'il parvint à partir d'un pas rapide, en direction des deux gardes. "Qu'est-ce qui se passe, vous avez besoin d'aide ?"
On dirait qu'ça t'gêne de marcher dans la boue !

Verrouillé