Concernant Brisciu, il a grandi dans une région marécageuse, d'où sa bonne connaissance des soupes de tête de poisson. Il est passé de la navigation en eau douce et trouble à celle plus traîtresse en mer. L'homme est un pragmatique : il prie l'Unique, mais prie aussi les esprits. En fait, il est du genre à simplement espérer éviter les tempêtes et les monstres, et en pratique, il compte surtout sur lui et sur l'équipage pour s'en sortir.
Concernant les voyages en mer, Garn apprend qu'il y a de grandes ressources au large, des baleines et de grands bancs de poissons, mais les tempêtes sont très violentes et dissuadent d'aller bien loin. Il faudrait des navires mieux conçus sans doute. Après tout, il y a des différences entre les navires d'eau douce et de côtes marines, pourquoi ne pas en avoir encore d'autres pour le Grand Océan ?
Concernant les liens unissant les Hommes et l'Océan, c'est du respect, de l'amour même, et une forme d'inquiétude constante, il n'est jamais possible en mer d'être totalement détendu ou distrait, ça ne pardonne pas. L'Océan paraît paisible et soudain il se déchaîne et emmène par le fond des équipages et leur navire, corps et biens ! L'Océan pour ces gens est presque une composante mystique, une évocation de la fragilité de la vie humaine, une métaphore concrète du destin.
(prévenez-moi si vous êtes OK pour la Nuit
