La promenade d'Alen D. Kolb lui permettait de voir qu'il y avait des rues et route le long du fleuve, des deux côtés. Près de la gare, il y avait plusieurs parkings, plus ou moins discrets. L'éclairage n'était pas très important, il était possible d'agir le soir ou la nuit sans rencontrer a priori de problème particulier. Évidemment ça demande un peu de pratique. Il serait sans doute plus sûr d'être deux, un qui jette, un qui guette. Entre 2h et 5h du matin, les risques d'être vu étaient le plus faible.
De nouveau chez lui. La bouteille de la veille était pratiquement vide. Cependant, si vraiment il voulait se lever frais demain matin, il faudrait résister. Une bonne nuit de sommeil dans son lit.
...
Il était dans le parc près de la bibliothèque, à jouer avec des enfants qui faisaient des rondes... une ambiance joyeuse, lui-même se sentait plus léger et dansait ...mais de nouveau... cette sortie de secours... et ... on frappait à la porte, cette porte qui flottait dans le parc, dans le vide...
Et derrière... l'île... et surtout... une nouvelle bouteille à la mer ! ..
Bouteille à la mer n°2 a écrit :L'endroit n'a pas changé, c'est toujours cette pièce sombre où la seule lumière est celle braquée sur Feryel nue. La fine musculature forgée par un apprentissage dans le garage de son père souligne ses formes. Ses long cheveux blond pendent dans son dos. Elle tourne sur elle même sans faire un seul mouvement et des barreau verticaux apparaissent tout autours d'elle, semblant se rapprocher même.
Un ricanement résonne et encore cette image d'un homme en costume avec son chapeau dissimulant son visage. Derrière lui, une autre figure s'avance. C'est elle qui désormais porte le tablier sanglant. Le fluide carmin coule encore, glissant sur le tissus pour gouter sur le sol. Plic.. plic... plic... Et ses mains.. Elles semblent, elles, s’être littéralement baignés, vautrés dans une bassine d’entrailles. La jeune femme recule, horrifiée..
Non.. je ne veut pas finir comme MAY! Je ne veut pas! Je ne suis pas née pour souffrir!
Et puis elle se retourne vers vous... Elle semble vous chercher, désespérément..
Je me nomme FERYELJenkar, sauvez moi, je vous en prie... j'ai été KIDNAPPÉE en venant de la gare...
Un nouveau bruit et cette fois une bassine prends forme à ses pieds. Un sursaut de colère passe et la bassine vole vers les deux hommes mais seulement pour rebondir innofensivement sur les barreaux.
Au petit matin, Alen D. Kolb se réveillait... moins mal que la nuit passée... mais avec l'horrible impression qu'une autre fille était prise au piège... une certaine Feryel... d'où lui venait ce nom ? ...
Le Tueur de l'Encre ne gardait ses victimes qu'à la belle saison, c'était la fin de l'été... dans deux semaines l'équinoxe d'automne... même si ce taré n'était pas collé à son calendrier astronomique, il n'en restait pas moins qu'il avait l'air de tenir à ses habitudes...
Si nouvelle victime il y avait, son temps était compté.
... Et maintenant ?