Du coté de Robert Barathéon, la Main du roi Jon Arryn, son frère Renly le Maitre des Lois, le Grand Mestre Pycelle ainsi que le grand septon de Port-Réal. Les autres membres du Conseil Restreint étaient en plein travail. Le commandant de la garde régine était debout derrière la grande tablée accompagné de six Manteaux Blancs. Il était difficile de voir lord Varys qui paraissait disparaitre d'une alcôve pour réapparaître dans une autre.
Dans un style différent, le Grand Argentier Petyr Baelish se faisait remarquer par les rires que son persiflage provoquait. Gare à celui qui était sa cible. L'oeil vif, scruteur, il semblait intéressé par les nobles les plus riches et de fait passait un temps certain à la table des Tyrell représenté par ser Loras et lady Margeary, efflanqué notamment de deux géants roux. Lady Mira Forrester salua d'une signe de la main lady Aleth avec un regard complice en voyant l'homme de grande taille qui l'accompagnait. Walton remarqua que les enfants de Mace Tyrell les regardaient en souriant, lui et Aleth. Après tout, il pouvait très bien être amené à affronter le chevalier aux roses le lendemain matin !
Walton et Aleth ne pouvait qu'être émerveillés par tant de splendeurs. A l'exclusion des maisons majeures et de la table royale, il n'y avait pas de place réservée pour les invités. Ainsi chacun pouvait s'asseoir à sa guise, boire et manger puis revenir et trouver de nouveaux verres et de la vaisselle propre, si bien qu'on pouvait changer de place régulièrement. Il y'avait une grande tablée avec des compositions - mangeables - mettant en avant la bravoure et la chevalerie dédiées aux huit compétiteurs qui combattraient le lendemain contre les champions des Sept Couronnes, avec un baladin attitré aux récits des plus grands tournois ou gestes de chevalerie, comme le tournoi d'Harrenhall ou le Duel Judiciaire de ser Duncan le Grand. Respectueux, Ser Walton et lady Aleth s'installèrent quelque temps avant de faire comme les autres, aller et venir.
D'ailleurs, ser Béric étaient peu présent car les autres qualifiés le mettait un peu à l'écart à cause de la calomnie injustifiée d'empoisonneur. Il dut d'ailleurs ordonner à son écuyer de ne pas faire d'esclandre à ce sujet car il lui appartenait à lui de réclamer réparation, ce qu'il n'eut pas à faire car personne ne l'accusa directement - bien qu'il comprenait bien ce qui se murmurait dans son dos.
Guère plus de ser Darren qui arpentait la grande salle à la recherche d'une mystérieuse, suivi de Gyles - toujours terriblement guilleret - qui lui disait de chercher encore et encore, convaincu qu'il était près du but. A un moment, Béric bénéficia de l'intervention d'Oberyn Martell, un autre supposé grand empoisonneur, qui sut ridiculiser les mauvaises langues avant de l'entrainer dans sa tablée fort animée pour le plus grand bonheur de Joango qui fut encadré par deux jeunes femmes - ou jeunes filles, dur à dire - très joueuses et polissonnes, exigeant de lui qu'il décide laquelle était la plus jolie.
HRP : Vous allez voir qui vous voulez et vous embrayer. Si vous avez un doute sur le fait qu'un "grand" personnage accepte de vous parler, vous formulez que vous souhaitez vous entretenir avec untel.