Puisque nous avons une sauvageonne qui dort en boule près de la cheminée, je pense que je vais aller lui chercher une couverture, qu'elle dorme un peu plus... confortablement... On est civilisé ici !.. avec un peu de temps, elle finira peut-être par se raffiner et parler... et trinquer tout ! ...
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Et pour le corps & le sang du Christ, c'est une vieille blague, avec déjà dans l'Antiquité des accusations de meurtres rituels pour les messes chrétiennes... et par la suite, ça a glissé sur les messes noires... Le glissement de sens est également courant dans le lien "Terre nourricière" et "manger la terre", ses produits... Dans un récit d'horreur, ça peut donner une histoire de Stephen King où un dingue zigouille son épouse et dévore avec passion le maïs qui pousse sur sa tombe... ça marche d'autant mieux qu'en Amérique le lien maïs / terre nourricière / sacrifice humain (avec écorchement, errkkkk !) est bien attesté et imprègne la culture... En Europe, on a des trucs "rigolos" aussi : chez les Celtes des sanctuaires pourrissants. On met à pourrir des cadavres de guerriers morts au combat, des chevaux ou des boeufs sacrifiés. La décomposition, les fluides, tout le mécanisme des micro-organismes qui mangent les corps morts est identifié comme la faim de la terre et des morts, les Morts ont soif de sang, ils mangent la chair, et en retour, la terre fertile & bien nourrie permet de nourrir les vivants par les fruits des arbres & céréales.
Au final, les relations symboliques de dévoration, c'est plutôt répandu. Facile ensuite d'adapter et d'en faire un scénario d'horreur ou un reportage sensationnel en prenant les métaphores au pied de la lettre...
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