Message : # 9110Message
keborn
31 août 2012, 10:59
Après s'être présenté un peu plus élégamment, en tout cas avoir donné son nom usuel "Dwyfaël le bouquiniste" dû à son activité principale de commerçant itinérant en livres et divers ouvrages plus ou moins rares en passant accessoirement à d'autres objets, pierreries ou bijoux selon les fantaisies et commandes particulières de ses clients, l'amenant à parcourir régulièrement les villes et villages de la grande région, le "Beau-Parleur" avait lui aussi prit congé pour retourner prendre quelques effets personnels avant de redescendre.
Il n'aimait pas laisser ses affaires ainsi, mais il n'avait pour l'instant pas d'autre choix. Il espérait seulement que le climat délétère dans la ville ne tourne au pillage ou à la chasse aux sorcières et que sa chambre ne soit retournée sans dessus-dessous. Il serait alors dans de mauvais draps si l'on trouvait ses quelques effets "interdits" qu'il avait pris soin de cacher dans le double-fond de sa malle.
Dwyfaël, prit sa besace dans laquelle il rangea soigneusement deux ouvrages "communs", bien protégés. Il ainsi certainement serait plus crédible. Il prit avec lui sa bourse, qu'il garnit de plusieurs daols et de quelques pierreries, qu'il plaça à l'intérieur de son vêtement, contre sa poitrine. Il rangea le reste de son argent dans sa caissette qu'il ferma à clé. Il l'enfoui le plus méticuleusement possible dans sa malle, au milieu de ses affaires, sous deux ou trois livres les plus précieux de son inventaire, les quelques autres étant mis dans deux autres sacoches de cuir épais qu'il plaçait sur sa mule lors de ses déplacements. Il la plaça le plus intelligemment possible pour qu'un éventuel "pillard" se donne du mal pour la trouver et pense qu'il ne s'agisse là que du plus précieux trésor contenu dans cette malle et ne cherche pas d'éventuels double-fond.
Dwyfael fini par attacher contre son avant-bras gauche, sous sa veste, son gantelet de cuir dans lequel il glissait son stylet, au cas où il faille devoir se sortir d'une situation critique. Il laissa bien entendu son poignard et son épée courte à lame courbe qu'il ne prenait que lorsqu'il voyageait.
Il prit en revanche son bâton de marche renforcé de sa pointe d'acier pouvant transpercer un animal belliqueux ... ou un homme dangereux. Sa claudication justifiant, pour le quidam, l'usage d'une telle "béquille".
Enfin, il prit l'un de ses manteaux sombres, à capuche, de facture simple, de qualité tout à fait moyenne. Si comme son idée lui disait, il finirait par pénétrer dans les quartiers moins cossus que le quartier marchand, pour aller p^cher des informations utiles, il ne fallait pas susciter trop de convoitise.
Il sortit alors de sa chambre, s'étant assuré de l'avoir bien fermée, puis rejoignit l'envoûtante Tarish dans la salle. Lorsqu'elle serait prête et que l'Homme et Demi les aurait rejoint, il leur proposerait d'abords d'aller dans le quartier marchand, la Dame ayant parler de d'abord faire des emplettes. Ils auraient alors l'occasion de prendre la "température" de la ville, et qui sait, déjà pouvoir avoir quelques infos sur ce qu'il sur la situation actuelle. Il serait temps d'aviser ensuite ce qu'ils feraient. L'idée d'aller à un moment ou un autre à la bibliothèque n'était pas exclu. Trouver des plans des égouts aussi.
"- Bien, je suis à votre disposition pour vous faire faire le tour des échoppes."